Cette année charnière dans l'histoire correspond au début de l'aventure des dirigeables radiocommandés.
Fort de l'expérience acquise pendant ces nombreuses années de passion pour tout ce qui vole, il fallait affiner et adapter le matériel.
Nouvelles matières pour la fabrication des éléments des aéronefs, plus légers, plus solides, meilleurs outillages de fabrication etc.
C'était la naissance de la société altitude-attitude en 2005.
Quelques mois plus tard, une autre idée me traverse la tête : réaliser des photos à l'aide d'un ballon captif gonflé à l'helium.
Ce projet a été réalisé et de nouvelles nacelles montées sur cardans ont vu le jour. Elles étaient les prototypes de celles que nous allions utiliser sur nos dirigeables.
Caméra vidéo d'oeilleton.
Un exemple de photo réalisée.
Pour étoffer l'offre d'angles de vues semi aériennes originales, je me lance dans la fabrication d'une grue permettant d'être équipée d'une caméra vidéo professionelle.
Cette caméra est commandable sur 3 axes: pan-tilt-roll et peut atteindre une hauteur de 8 mètres.
Dans les lieux peuplés où les hélicoptères représentent un danger majeur, cet outil s'est rendu très utile .
L'hélicoptère en vol, 8 Kgs au décollage.
Nacelle faisant aussi office de train d'atterissage, montée sur un caliber 60
Le moment est venu de produire une tourelle qui permette d'embarquer un équipement de prise de vues offrant une plus grande définition.
Le choix s'est porté sur des appareils photo argentiques au format 24/36 ; la photographie numérique en était à ces débuts.
Appareil photo plus lourd, machine plus imposante!
L'hélicoptère choisi fût le caliber 60 de la firme Kyosho.
Une toute nouvelle nacelle était déjà en cours de fabrication.
Qui dit argentique dit pas de signal vidéo disponible pour le cadrage, une mini caméra vidéo d'oeilleton est donc développée.
Antenne avec récepteur intégré.
Station de réception au sol avec écran de contrôle
Hélicoptère Kyosho Nexus 30
Ensemble caméra, émetteur et système antivibrations
Hélicoptère Hirobo Bell 222
Les techniques évoluent, l'assistance de vol électronique fait son entrée et les machines deviennent beaucoup plus fiables.
L'idée de réaliser des photos et des vidéos aériennes me taraude.
Je décide donc de concevoir un, puis deux hélicoptères radiocommandés, équipés d'une caméra vidéo montée sur tourelle mobile et d'un émetteur vidéo permettant un retour et un cadrage depuis le sol.
La fraiseuse numérique acquise ainsi que les logiciels de dessin informatiques associés m'ont permis de réaliser l'ensemble de ces pièces qui les compose, parfois assez complexes.
Nous étions bien loin des transmissions numériques et des qualités d'image que nous connaissons aujourd'hui.
Les émetteurs étaient analogique et les caméras embarquées ne dépassaient pas la résolution du mégapixels.
Les transmissions d'images étaient sujettes à des décrochages d'image fréquents, il fallut donc développer des antennes à polarisation circulaire très directives.
Cela a été réalisé.
Acquisition de mes premiers hélicoptères radiocommandés, ces machines étaient équipées d'un moteur thermique d'une cylindrée de 10 Cm3 et ne possédaient aucune aide au pilotage électronique.
La seule assistance consistait en un gyroscope mécanique destiné à stabiliser le rotor de queue lors des vols stationnaires.
Passionné d'aéromodélisme, de conception et de fabrication de toutes sortes de machines, de préférence volantes, voici un petit aperçu de mon parcours.